3 octobre 2009 Ln Arnal 0Comment
Cet article est le 2 e de 2 dans la série A toute vapeur vers le Steampunk
Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chose peu commune, l’article d’aujourd’hui met en parallèle un film et une exposition. Certes l’exposition est une exposition d’art-science. L’art-science, c’est la rencontre entre un artiste et un scientifique pour créer quelque chose de nouveau. Bon personnellement, je pense que c’est plus l’utilisation par un artiste de techniques nouvelles issues des laboratoires scientifique, peut-être que ces utilisations obligent les ingénieurs (ou les chercheurs) à modifier ces techniques. Mais bon, ce n’est pas pour ça que ce n’est pas intéressant, bien au contraire.

Entrons dans le vif du sujet, il s’agit de l’exposition Mécaniques poétiques présente du 3 octobre au 20 décembre à La Casemate de Grenoble. Cette exposition a été crée par le groupe EZ3kiel en résidence depuis un an à l’atelier art-science du CEA et de l’hexagone de Meylan. L’exposition repose essentiellement sur des instruments de musique d’un nouveau genre. Ces instruments reposent sur des puces RFID (comme dans les passeports biométriques ou les antivols des disquaires) ou des capteurs de mouvements… C’est donc le visiteur, qui en jouant avec ces instruments, crée la musique de sa visite. Le seul bémol est le manque d’explication scientifique sur comment marche ses fabuleux instruments (mais je n’ai visité l’exposition qu’au milieu de la foule de l’inauguration hier soir).

Mais quel rapport avec le cinéma ou un film, me direz-vous. Nous y arrivons : pour l’esthétique (que j’adore). Plutôt que d’essayer de vous la décrire, je vous dirais qu’elle est semblable à celle du film La cité des enfants perdus J. Jeunet, un de mes réalisateurs préférés. Même si les ton de noir et de vert domine dans les deux (exposition et film), l’exposition est plus légère et féerique, un peu magique. L’exposition et le film présentent des machines à engrenages. De magnifiques engrenages en laitons rappelant les machines du XIXe siècle. Ce qui rappelle le plus l’exposition dans le film est Irvin, cerveau dans un aquarium relié au monde par divers appareils. Juste pour vous donner une idée.

La cité des enfants perdus
La cité des enfants perdus

La cité des enfants perdus présente aussi une relation entre art et science dans le sens que c’est une œuvre artistique qui questionne la Science. C’est ce genre de relation entre art et science qui m’intéresse et qui a donné naissance à ce blog. Le film de Jeunet soulève d’intéressante question par rapport au génie génétique (clonage, création d’êtres vivants), à l’amélioration de l’homme par la technique… Je reviendrais sur ces questions dans des articles prochains.

En conclusion, allez visiter l’exposition d’EZ3kiel (ou au moins découvrez l’univers de Naphtaline) et (re)voyez le film de Jeunet.

Logarithme népérien

P. : Mon top 4 des longs métrages (je n’ai pas vu Alien, la résurrection) de Jeunet :
1 Delicatessen
2 La cité des enfants perdus
3 Un long dimanche de fiançailles
4 Le fabuleux destin d’Amélie Poulain
Et j’attends avec impatience MicMacs à Tire-larigot

La cité des enfants perdus, 1994
Réalisé par Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro
Avec Ron Perlman, Judith Vittet, Daniel Emilfork…
Film français, canadien.
Durée 1h52

Note personnelle :

Ultra méga cool
Ultra méga cool

Et voici la bande annonce

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