4 décembre 2009 Ln Arnal 0Comment
Temps de lecture estimé : 3 minutes

Aujourd’hui, des chercheurs ont déclaré avoir percé le secret du vernis des violons stradivarius. Cette découverte me permet de vous parler d’un film que j’aime : Le Violon Rouge. L’histoire est assez un-résumable sans dévoilé une partie importante de l’intrigue. Mais bon je fais essayer de vous faire un condensé : on suit un violon -rouge- d’un maître luthier italien (non pas Stradivari) à travers les époques et les lieux jusqu’à nos jours.

un stradivarius (image sous les droits creative communs provenant de wikipépia)
un stradivarius (image sous les droits creative communs provenant de wikipépia)

la licence et le lieu d’origine

Dans le film, un scientifique s’acharne à comprendre le mystère du violon rouge. De même, les chercheurs ont déjà pas mal examiné sous toutes les coutures les stradivarius pour découvrir le secret de leur perfection. Devant un manque d’explication complète, les théories les plus folles circulent.

Dans l’étude qui vient d’être réalisée, les scientifiques ont travaillé en collaboration entre chercheurs (15 personnes de 7 laboratoires) mais également avec le Musée de la musique qui a fourni les 4 violons étudiés ainsi qu’une tête de viole d’amour. Rassurez-vous les violons n’ont pas été détruits, le travail ayant reposé sur une parcelle de vernis de la taille d’un grain de semoule provenant de chaque instrument. Ce n’est pas beaucoup mais ça a permis de révéler un mystère jusque là bien garder. Les chercheurs ont d’abord utilisé un microscope à UV (on utilise des UV à la place de la lumière et cela permet un meilleur grossissement par rapport à un microscope optique). Cette manipulation a mis en évidence deux couches de vernis dont la deuxième contient les pigments (rouges eux aussi).

Pour déterminer la composition chimique exacte, le vernis passe dans un accélérateur d’électron. Et, oh surprise, Stradivari utilisait un simple vernis à l’huile (comme les ébénistes ou les peintres).
Le coordinateur de cette recherche n’hésite pas à dire : « Il n’était pas non plus allé traire les abeilles de Hongrie orientale une nuit de pleine lune ». Pour préciser encore cette composition, le vernis passe d’autres « examens » : chromatographie, spectrométrie de masse, le tout pour séparer les différentes molécules qui le compose selon leurs caractéristiques chimiques et physiques. Bref une couche d’huile de peintre et une autre couche de la même huile avec de la résine de pin. Une autre surprise attendait les scientifiques, il n’y a pas un pigment rouge mais des pigments rouges. Conclusion : le vernis n’était pas là pour l’acoustique mais pour la couleur.

Pour en revenir au film, il montre bien la fascination que les gens peuvent avoir devant des instruments mythiques et la curiosité des scientifiques à percer les secrets de tout type. Mais surtout je trouve l’histoire extraordinaire. Le récit est découpé en chapitres et on ne comprend qu’à la fin le ressort complet de l’intrigue et cela mérite un deuxième visionnage pour voir que tout était là dès le début.

Le violon rouge, 1998
Réalisé par François Girard
Avec : Greta Scacchi, Jean-Luc Bideau, Anita Laurenzi…
Film canadien, britannique, italien
Durée 2h20 min

Note personnelle

Ultra méga cool
Ultra méga cool

Et voici la bande annonce en vostf (le film est à voir en vo car il y a un jeu entre les différentes langues)

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