4 août 2011 Ln Arnal 1Comment
Cet article est le 2 e de 10 dans la série Rêver du futur avec la Science-fiction
Temps de lecture estimé : 3 minutes

Cette semaine, on continu avec Jurassic Park et la reproduction des dinosaures. A noter à ce sujet, la diffusion vendredi 5 sur France 5 d’un documentaire sur le clonage de dinosaure (je vous invite à suivre la série documentaire à laquelle il appartient).
Maintenant qu’on a vu comment obtenir des dinosaures, comment empêcher l’invasion comme dans la trilogie? Il est donc important de limiter/contrôler le nombre de naissance. La réponse apportée par le la compagnie InGen est de « faire » que des femelles. C’est assez logique puisqu’il faut deux sexes pour faire des petits, s’il y a en qu’un, il y a pas de petit. Mais cette mesure est-elle assez efficace?

Mais dans le film, certaines femelles se transforment en mâles sous l’effet de l’ADN de grenouille qu’elles contiennent. Je reviendrais en fin d’article sur mon point de vue sur ce point du film.

Tout d’abord, le sexe est déterminé par les hormones sexuelles (testostérone, œstrogène etc…). Selon le taux de chacune, l’individu développera un sexe ou un autre. Lors du développement, ce taux est régulé soit par des gènes soit par des facteurs environnementaux (essentiellement la température). Dans la plupart des espèces, le sexe de l’individu est fixé au cours du développement et ne changera pas. Néanmoins, il est possible dans certaines espèces que des individus changent de sexe soit de façon normale à certains âges soit selon les conditions environnementales. Il s’agit d’un hermaphrodisme successif. Ces changements de sexes sont induits par une modification importante de la balance hormonale. Cela se rencontrent, entre autre, dans plusieurs espèces de poissons comme les poissons clown dont le représentant le plus célèbre est Némo. Ce type d’hermaphrodisme permet d’assurer sa reproduction en s’adaptant à la disponibilité de partenaire.

Ponte de dinosaure
Ponte de dinosaure, image par le muséum de Toulouse

Ensuite, la définition d’individu femelle est d’être un individu produisant une gamète de grosse taille assurant ainsi une réserve en nutriment pour le développement de l’enfant (un peu comme une graine). A l’opposer, le mâle produit de très petites gamètes ne contenant grosso modo que l’ADN que le père transmet. Il peut être évolutivement avantageux (sur un court ou un moyen terme) pour les femelles de faire les bébés toutes seules (elle apporte la même énergie -s’il n’y a pas de partage dans le soin des petits- et transmet la totalité de son génome). Elles sont alors parthénogénétiques. Elles peuvent soit donner naissance à des clones parfaits d’elles-même soit simuler la fécondation en fusionnant deux gamètes. Dans ce dernier cas, les petits ne sauront pas des clones puisque leurs génomes viendra d’une recombinaison du génome de la mère avec elle-même. Par exemple si la mère possède deux versions d’un même gène sur une paire de chromosome, ces petits pourront posséder alors qu’une seule des deux versions ou les deux. La parthénogenèse s’observe chez des insectes, des poissons et des reptiles.

Il me semble donc plus « raisonnable » de contrôler les naissances de dinosaures en ne créant que des mâles (encore que certains cas de parthénogenèse chez des mâles aient été observés). Mais il reste la question de savoir comment été déterminé le sexe d’un individus chez les dinosaures puisque la majorité des reptiles (cousins des dinosaures) ont une détermination dépendant de la température du nid tandis que les oiseaux (descendants des dinosaures) ont une détermination génétique (ZZ pour les mâles et ZW pour les femelles). Il est donc fort probable qu’on ne puisse pas être sûr de n’avoir des dinosaures que d’un seul sexe.

Logarithme népérien

Jurassic Park, 1993
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern…
Long-métrage américain
Durée : 02h02min

Note perso :

Et voici la bande-annonce en VOST de la ressortie en 3D

One thought on “Multiplication de dinosaures

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