Il est préférable d’avoir vu le film Phénomènes de Night Shyamalan avant de le lire. Pour lire les partie floutées (qui contiennent l’élément clé du film), il suffit du cliquer dessus.
L’histoire de phénomènes étranges et non-expliqués nous tiens en haleine tout le long du film. Aidé par une image magnifique et une tension palpable, le film nous entraine durant une heure et demie dans son univers.
Maintenant entrons dans le cœur de cet article. A la fin du film, les héros comprennent que les suicides et les meurtres sont dus aux végétaux qui face à des groupes d’humains de moins en moins nombreux libère une substance neurotoxique. Les végétaux se vengent ainsi de la pollution liée aux activités humaines. Vous trouvez ça un peu gros ?
Le touché
Comme les animaux (et tous les êtres-vivants), les plantes ont une perception mécanique des pressions exercé contre elles. Cette sensibilité est ce qui permet aux plantes carnivores de se refermer sur leurs proies. On l’observe très bien sur Mimosa pudica. Mais elle existe chez toutes les plantes et repose sur les membranes cellulaires. Ces membranes disposent de différents canaux qui permettent la circulation de matières. Ils ont un rôle important dans la communication entre cellule et ont une action de régulation de l’expression de certains gènes. Par un simple effet mécanique, si cette membrane subit une pression, certains de ces canaux se refermeront modifiant les gènes exprimés dans la cellule. Ce mécanisme est similaire à celui observé chez les animaux.
Pour pouvoir piéger la mouche, cette plante carnivore doit sentir son poids.
La « vue »
Les plantes sont capables de percevoir la lumière réfléchit par des plantes voisines. Elles «adapteront» leur croissance pour éviter d’être en trop grande concurrence pour la lumière (c’est un processus non-conscient). C’est ainsi que des plantes font plus de feuille d’un côté que de l’autre qui serait ombragé par une autre plante. Dans le même type de perception, les plants de blé sont capable de détecter s’ils sont plus grands que leurs voisins (ainsi que la perception du vent). Cette capacité permet d’éviter de dépasser de trop ses voisins et être plus vulnérable. Il en résulte que les épis de blé d’un champ ont une hauteur très homogène.
La posture
Certaines plantes ressentent la gravité par le mouvement de bille d’amidon à l’intérieur de leurs cellules. Ces billes se déplaçant dans un milieu visqueux. Elles ne bougent pas lors de mouvement brusque (coup de vent, passage d’un animal). Ainsi la plante pourra pousser à la verticale même si le sol est en pente. Mais plus encore les plantes doivent s’adapter à leur poids et la croissance de certaines parties. Pour cela elles doivent percevoir sa posture et l’ajuster de façon fine à l’aide de la pression interne des cellules, de bois qui se rétracte… De la même façon que l’on corrige de façon inconsciente notre posture pour garder l’équilibre.
La communication entre plantes
Pour la capacité à entendre les sons, les scientifiques ne l’excluent pas mais n’en ont pas encore une confirmation. Bref les plantes sont loin d’être aussi inerte qu’on le pense bien souvent.
Logarithme népérien
Source :
Les plantes sont sensibles aussi bien aux informations extérieures qu’à celles, intérieures, qui les renseignent sur leur état. Entretient publier dans Dossier de Pour la Science n°77 octobre-décembre 2012.
Pour en apprendre plus sur les plantes insolites
Phénomènes (The Happening) 2008
Réalisé par M. Night Shyamalan
Avec Mark Wahlberg, Zooey Deschanel, John Leguizamo …
Nationalité américaine et indienne
Durée 1h 30min
Note perso
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La bande annonce