28 juillet 2010 Ln Arnal 1Comment
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Demain (le 29 juillet) France 3 diffuse Man to man. Ce film met en scène des scientifiques qui pensent que les pygmées sont le chainon manquant entre l’homme et le singe et décide de les étudier. Ils les considèrent comme des animaux et non comme des humains mais le héros changera sa vision à leur contact.

Ce film démontre une partie des dérives suite à la théorie de l’évolution de Darwin (ça fait 150 ans que Darwin sortait son livre De l’origine des espèces). Cette théorie a été ensuite appliquée à toutes les sauces. Ici, c’est le racisme qu’elle soutient. Avec cette idée de puisqu’on « descend » du singe, il doit bien y avoir eu des intermédiaires. A l’aide de mesures crâniennes (très bien montrée dans le film), il était établit « scientifiquement » que les africains étaient plus proche du singe que les européens dans une vision de classé et de hiérarchisé les types d’Homme. Ces théories sont maintenant réfutés car les humains sont trop proche génétiquement des uns et des autres pour être catégorisé en race. Il faut également redire à ce que dit exactement l’évolution. Du point de vue évolutionniste, toutes les espèces sont autant évoluées que ce soit les humains, les singes ou les bactéries. En effet plutôt que de voir le chimpanzé comme notre grand-père (vision répandue à la fin du 19e siècle), il est notre cousin sur l’arbre de la vie. Notre ancêtre commun (notre grand-père si on continue sur la métaphore) a nos caractéristiques commune (deux bras et deux jambes, des pouces opposable aux mains…) et des mélanges de caractéristiques propre à chacune des deux espèces. Mais les deux espèces actuelles ont toutes les deux dérivés de ce « grand-père » et au fil des générations ont été sélectionné (de façon aléatoire) et ont donné les espèces actuelles qui, sauf extinction, continueront à évoluer et à se différencier.

Illustration et définition de la phrénologie, Dictionnaire Webster 1895 (source wikipédia)
Illustration et définition de la phrénologie, Dictionnaire Webster 1895 (source wikipédia)

Une autre dérive de l’époque est la phrénologie ou l’étude des bosses et des creux du crâne pour déterminer la moralité de la personne. Cela se retrouve dans l’expression « avoir la bosse des maths ». De façon plus problématique, il y aurait aussi une bosse qui caractériserait les criminels. Cette théorie repose sur la cartographie des zones du cerveau dédié plus ou moins à des fonctions cérébrale (comme l’aire de Broca pour le langage). Elle l’extrapole (et sort du champ scientifique) quand elle explique que lors du développement (jusqu’à l’âge adulte) la plus grande utilisation de ces zones les sur développeraient et créaient une bosse sur le crâne. Cette pseudoscience base sont raisonnement sur une association statistique entre le faciès et les mœurs (surtout les douteuse : brutalité mais aussi vagabondage…). Mais les statistiques ne font pas tout. D’après le Pastafarisme (adepte du Monstre Spaghetti Volant), le réchauffement climatique est dû à la disparition des pirates (des Caraïbes). Tout bon pastafari vous en convaincra (ou essayera) à l’aide d’un joli graphique qui ressemble à celui des scientifiques.

Cet article est le premier d’une série sur l’évolution (mon dada) pour célébrer les 200 ans de Darwin et les 150 ans de son livre L’origine des espèces. Ils seront tous archivés dans la catégorie évolution.

Logarithme népérien

Man to man, 2004
Réalisé par Régis Wargnier
Avec Joseph Fiennes, Kristin Scott Thomas, Iain Glen…
Film français, britannique, allemand
Durée 2h02

Note perso

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La bande annonce en vostf

 

One thought on “Man to man : Les dérives de l’évolution

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