Cet article a été réécrit, je vous invite donc à lire la version la plus récente.
Cette page est conservé dans une optique d’archivage.
Je profite de cette journée de la Femme pour publier le 2e article sur le film Agora et de parler des femmes et de la science. Pour revenir rapidement sur le film, il présente Hypatie, une des première mathématiciennes du monde antique. Hypatie se donne complètement à la recherche, à l’enseignement et à la compréhension du monde. Pouvez-vous citer d’autres femmes scientifiques? … Marie Curie … Allez, cherchez encore, il y a 10 autres Prix Nobel scientifique qui sont des femmes. Bon on va faire le point sur la place des femmes dans les sciences à travers 3 questions.
Comment expliquer le faible nombre de femmes célèbres en science?
Pour une raison assez simple, la plupart des femmes n’étaient pas éduquées aux sciences. Durant de nombreux siècle, l’instruction était limitée aux personnes les plus aisées de la population. De plus, l’instruction donnée aux femmes se limitaient aux choses utiles : tenir une maison, élever les enfants et, pour les plus « chanceuses », les arts pour distraire leur époux. Dès que leur instruction inclut les sciences, le nombre de femmes scientifiques augmenta.
Il faut ajouter à cela que faire des sciences, demande d’avoir le temps de s’y consacrer. Ainsi les femmes scientifiques ont un statut qui leur laisse du temps pour leur passion. On le voie très bien pour Hypatie dans le film (grâce à son père est le dernier directeur d’Alexandrie), mais c’était également le cas d’Hildegarde Von Bingen (nonne, botaniste et linguiste -entre autre) ou encore d’Émilie du Châtelet (noble, traductrice des œuvres de Newton).
Enfin il y a eu plus de femmes scientifiques que l’on ne le pense. Il suffit de faire une rapide recherche pour s’en rendre compte. Je vous invite à consulté ici et là (ressource en anglais).
Et maintenant, y-a-t-il autant de chercheuses que de chercheurs?
De manière générale, non. En France, elles ne représentent que 28% des chercheurs mais dans les pays Baltes, elles représentent 53% (comme quoi la parité est possible). Au niveau des techniciens de recherche, la parité est une réalité. De plus, ces chiffres masquent de grandes disparités selon les disciplines. Encore une fois, la vision classique est assez éloignée de la réalité.
Alors que l’accès à l’éducation est le même, pourquoi y a-t-il plus de chercheurs que de chercheuses?
Le poids des stéréotypes a un rôle important. En effet, les filles se pensent souvent incapables de réussir en science même avec de bons résultats. De plus, des études ont démontrées que cette dévalorisation pouvait suffire à ne pas réussir un test mais il est possible d’inverser cette tendance.
Si vous voulez aller plus loin je vous propose d’aller voir :
- le livret « Les femmes et les sciences… au delà des idées reçues » de l’association Femmes et Sciences
- la webliste Knowtex Femmes & Sciences
En conclusion, le film Agora est d’un grand intérêt car il propose une nouvelle figure féminine scientifique à tou(te)s et démontre que les femmes ne sont pas nulles en math comme certain(e)s le pense.
Logarithme népérien
Agora, 2008
Réalisé par Alejandro Amenábar
Avec Rachel Weisz, Max Minghella, Oscar Isaac…
Film américain et espagnol
Durée : 02h06
Note perso :
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La note des lecteurs :
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Et comme d’habitude la bande annonce en VOST
3 thoughts on “Agora : Les femmes et les sciences”